Nous passons donc la nuit dans le train, et nous nous réveillons avec le bruit de la pluie qui fouette les fenêtres du train. La pluie ? Notre première pluie depuis que nous sommes partis de France, mais franchement elle ne nous avait pas manqué ! C’est donc sous la pluie que nous découvrirons Ninh Binh pour une journée. Nous en profitons pour acheter chacun un traditionnel chapeau vietnamien qui est étonnamment étanche !
La baie d’Ha Long terrestre ne se trouve pas réellement à Ninh Binh mais a quelques kilomètres. Nous louons donc des notre arrivée des scooters pour rejoindre le site de Tam Cốc-Bích Động. Le site étant décrit par le routard comme un site méconnu des touristes, nous ne nous attendions pas à croiser des dizaines de touristes à visiter le site malgré le mauvais temps. Nous n’imaginons pas la foule qui doit venir visiter le site lorsque le soleil est la.
Malgré la pluie (et les touristes) nous profitons d’une sympathique balade en barque sur la rivière pour découvrir le paysage de la baie d’Ha Long terrestre. Les paysages sont vraiment impressionnants !
Après une nuit dans cette ville humide et dans ce lit humide, nous partons le lendemain matin pour Hanoï, la capitale vietnamienne. Où, malheureusement, nous découvrons le même temps humide que Ninh Binh.
Nous trouvons un hôtel se situant au cœur du vieux quartier d’Hanoï. Cette partie de la ville a la particularité de consacrer une rue à un métier, nous avons donc une rue spécialisée dans le bambou, dans le métal ou encore dans la mercerie. Nous passons plusieurs jours à déambuler dans cette ville magnifique. Nous visitons également les principaux sites historiques et notamment l’ancienne prison d’Hanoï construite par les français à l’époque de l’Indochine. La visite de la prison est très instructive et nous nous sentons coupable à plusieurs moments. Mais à d’autres moments nous découvrons un musée ou les faits sont transformés en propagande pour le Vietnam. Certains faits français sont dramatisés, bien qu’on n’excuse rien, et l’image du Vietnam envers les américains est surfaite. On assiste à de nombreuses images montrant les américains emprisonnés comme heureux d’être emprisonnés ici, recevant des cadeaux et étant traités comme des invités de prestiges.
Entre deux visites historiques, nous apercevons le quotidien des vietnamiens. Je pense que c’est dans cette ville que nous nous rendons compte combien les vietnamiens sont travailleurs : Hanoï vit à 100 à l’heure 24h-24.
Nous profitons de la présence du père de Claire pour faire une croisière sur la baie d’Ha Long en jonque privée, activité que nous ne nous aurions pas offert si nous avions été seuls. Nous profitons d’une accalmie au niveau de la pluie pour partie 3 jours au niveau de la baie d’Ha Long et de sa voisine moins touristique la baie de Cat Bat. Nous profitons d’un chef cuisinier excellent et d’un paysage magnifique. Nous découvrons lors d’une soirée que le président (ou le trou du cul) est un jeu de cartes très populaire au Vietnam en tout cas au niveau de l’équipage. Nous passons donc nos soirées à jouer aux cartes avec l’équipage vietnamien. Cette croisière nous aura également permis de découvrir que Claire n’avait pas le pied marin, étrange pour une bretonne ! Nous découvrirons de nombreux sites lors de ces 3 jours. Nous visiterons notamment un village de pêcheur, une ferme à perles et l’île de Cat Bat que nous découvrons en vélo.
2 réflexions sur “Hanoï & ses baies”
Bravo le récit sur Hanoi. Manquent les pétarades ( scooter, moto), le bruit des échoppes et les odeurs d’épices, mais est-ce toujours vrai car ça bouge pas mal ce beau pays
Bravo aussi pour tous les autres récits. On est avec vous !!!
En effet, les bruits ambiants étaient très présents, peut-être même un peu trop, mais toute cette agitation ne nous a sauté aux yeux qu’une fois la frontière du Laos passée, où une sorte de bruit permanent nous a en quelque sorte « manqué » 🙂
Merci pour les encouragements et merci de nous suivre !
Bravo le récit sur Hanoi. Manquent les pétarades ( scooter, moto), le bruit des échoppes et les odeurs d’épices, mais est-ce toujours vrai car ça bouge pas mal ce beau pays
Bravo aussi pour tous les autres récits. On est avec vous !!!
En effet, les bruits ambiants étaient très présents, peut-être même un peu trop, mais toute cette agitation ne nous a sauté aux yeux qu’une fois la frontière du Laos passée, où une sorte de bruit permanent nous a en quelque sorte « manqué » 🙂
Merci pour les encouragements et merci de nous suivre !